Autobiographie de lecteur :

Je veux vivre

                                                                                                                          De Jenny Downham

Je veux vivre. Quand j’ai lu le résumé de ce livre, il m’a plu énormément, mais lorsque j’ai constaté son épaisseur et le nombre de pages qu’il contenait, je me suis sentie incapable de le lire. Malgré cela, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai acheté le roman. J’ai lu le premier chapitre qui ne m’a pas vraiment plu. Mais on m’a toujours dit que si l’on n’arrivait pas à rentrer dans l’histoire, il fallait quand même se forcer à lire au moins deux chapitres de plus pour être sûr qu’il ne nous correspondait pas. Ce ne fut pas mon cas. Dès le second chapitre, j’ai été embarquée par cette histoire à la fois triste et surprenante. Tessa vient d'avoir seize ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d'une leucémie. Partagée entre la révolte et l'angoisse, l'injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris les transgressions, la célébrité... Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !

Il a su me faire pleurer, sourire et il m’a même surprise. Ce roman donne l’impression que nous, lecteurs, sommes les confidents du personnage principal. Nous sommes tristes avec elle ou heureuse pour elle. Tessa nous donne l’envie d’être auprès d’elle pour la soutenir mais aussi pour partager sa course contre la montre, faire tout ce qu’elle n’aura pas la chance de faire avant que son cancer l’emporte… ! Certaines fois et plus particulièrement à la fin du roman, Tessa et son entourage disent des choses tellement dures et fortes mais aussi tellement vrai !